A tout moment et tout endroit de la ville, vous pouvez prendre

un tuk-tuk ou ” bajaj “, sorte de voiturette à trois roues avec

un moteur de scooter.

Ces petits véhicules jaunes, qui pullulent, passent partout et

sans difficulté.

Dans les bus – des fourgonnettes en fait – les gens s’entassent

sur des sièges minuscules à cinq de front puis sur des

strapontins ( ces derniers étant souvent faits de planches ).

Vous devez vous faire tout petit, supporter la chaleur,  les

odeurs de transpiration de vos voisins et parfois la musique

assourdissante du chauffeur, mais vous profitez d’une

immersion dans le monde malgache.

En cas de force majeure, prenez un pousse-pousse, même

s’il reste choquant de voir des hommes, souvent pieds nus

tirer, sous un soleil impitoyable, leur espèce de charrette,

alourdie du poids des passagers  avachis sur le siège

capitonné.

C’est peut être le seul moyen pour eux de gagner leur

journée de travail.

Dans les rues grouillant de vie de Majunga, on voit

fréquemment des attelages de zébus, ralentir tuks-tuks,

bus et pousses-pousses.

                                                                       Nadine Ardouin